Accompagner les (futurs) salariés dans un secteur créateur d’emplois

Le Baromètre 2025¹ des emplois dans le secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile apporte un nouvel éclairage sur les perspectives des métiers d’employé familial, assistant de vie, assistant maternel et garde d’enfants. Ils confirment que ce sont bel et bien des emplois d’avenir. Les chiffres font désormais état de 580 000 emplois à pourvoir à l’horizon 2035. Ces prévisions trouvent leur explication dans les départs à la retraite des salariés, les projections démographiques de population et le solde entre les nouvelles entrées et les sorties de salariés du secteur (hors départs à la retraite). Les régions Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes concentrent à elles seules 37 % des emplois à pourvoir d’ici à 2035.

L’étude précise également que, d’ici 10 ans, 44 % des salariés des particuliers employeurs partiront à la retraite, soit 549 330 départs. Ce nombre important s’explique par la structure démographique du secteur : en 2022, plus d’un salarié sur deux était âgé de 50 ans et plus, et l’âge moyen des salariés y est de 48 ans (contre 41 ans pour l’ensemble des salariés du secteur privé). Seuls les gardes d’enfants à domicile sont moins âgés en moyenne que les salariés du secteur privé. À l’inverse, ceux exerçant auprès des particuliers employeurs dépendants, handicapés ou âgés de 70 ans et plus, sont parmi les plus âgés (51 ans en moyenne en 2022).

Alors qui, demain, pour faire vivre ce secteur ? Le métier d’assistant de vie, par exemple, constitue un vivier d’emplois durables. On estime à 392 810 le nombre de postes à pourvoir d’ici à 2035, essentiellement pour répondre aux besoins d’accompagnement des personnes âgées de 70 ans et plus : travailler au domicile des employeurs âgés, dépendants et handicapés, dans une société qui vieillit et qui souhaite rester chez soi le plus longtemps possible, est porteur de sens et d’opportunités d’emploi.

Concernant le domaine de la petite enfance, les assistants maternels seront confrontés à 42 % de départs à la retraite des effectifs actuels d’ici à 2035. Pour les gardes d’enfants à domicile, plus jeunes, 25 % des effectifs partiront d’ici à 2035.

Pour permettre de constituer une relève, d’attirer et de former des salariés qui accompagneront les familles, enfants et personnes fragiles, il convient donc de poursuivre la politique de professionnalisation débutée en 1994. C’est la mission portée par IPERIA depuis 30 ans, mandatée par la branche des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile. 

L’action d’IPERIA se traduit par la conception et le dépôt de titres et certifications professionnelles de niveaux différents, inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et Répertoire Spécifique (RS), renforçant la reconnaissance officielle des métiers du domicile, permettant de sécuriser les parcours professionnels mais aussi de dessiner des trajectoires et d’offrir des perspectives d’évolution au sein du secteur. 

Cette offre s’adapte sans cesse aux besoins du secteur, en lien avec les réalités du terrain. Elle se déploie grâce à un réseau de partenaires et organismes de formation labellisés, permettant aux (futurs) salariés d’accéder plus facilement aux formations, même en emploi.

Depuis 2023, IPERIA a renforcé son action en faveur des métiers du domicile avec le déploiement de son COEPS. Accompagner de manière personnalisée les demandeurs d’emploi, les salariés qui souhaitent évoluer, ceux qui ignoraient qu’ils pouvaient faire valoir un vrai statut et bénéficier de formations, etc. : tous les profils peuvent être guidés gratuitement et sur-mesure par des conseillers qui ont une parfaite connaissance du secteur et des métiers. 

Pour sécuriser les emplois, c’est un partenaire de choix : chaque doute peut être exprimé, chaque étape d’un parcours peut être franchie à ses côtés. Avec un objectif : que les (futurs) salariés qui font appel au COEPS puisse trouver leur (bonne) trajectoire et contribuer à apporter une réponse humaine aux attentes de notre société face au vieillissement, à la parentalité et à l’inclusion.