L’accompagnement à domicile se positionne comme une réponse cruciale aux défis sociétaux majeurs tels que le vieillissement de la population, l'emploi des femmes, la conciliation des horaires de vie et le soutien à la natalité. Assistant de vie, assistant maternel, garde d’enfants, employé familial… ces métiers à forte dimension humaine sont aujourd'hui incarnés par 1,2 million de salariés accompagnant 3,3 millions de particuliers employeurs à domicile. Depuis 30 ans, nous observons ces métiers et étudions leurs évolutions. De l’inné supposé à l’acquis professionnel, retraçons leur histoire.
En 1994, peu pariaient sur la réussite du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile à pouvoir structurer des droits sociaux et une reconnaissance pleine et entière de ses métiers phares : assistant maternel, garde d’enfants, assistant de vie et employé familial. Il était assez courant à l’époque d’entendre que l’emploi à domicile ne faisait référence à aucune compétence professionnelle et se conjuguait au féminin, les femmes étant supposées posséder un don inné à la garde des enfants, l’entretien du domicile et l’accompagnement des aînés. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu’il suffisait d’aimer les enfants pour être une bonne « nounou », de savoir tenir une maison pour devenir femme de ménage ou d’avoir un parent âgé pour s’occuper de personnes dépendantes. Une vision simpliste et réductrice des métiers, qui cachait la réalité.
Fort heureusement, les temps changent, les mentalités également, mais pas seulement. Il a fallu un engagement fort, la mise en place d’un corpus conventionnel complet et la mise en œuvre de dispositifs innovants parmi lesquels une structuration inédite du droit à la professionnalisation (terme plus adéquat que celui de formation pour qualifier ce qui, aujourd’hui, représente un service complet d’accompagnement des salariés et futurs salariés).
Pour l’accompagner dans son engagement, le secteur a fait appel à IPERIA, acteur assez unique dans le paysage. La plateforme nationale de professionnalisation de l’emploi à domicile était née. Alliant vision politique sociale et engagement opérationnel, le secteur a posé dès l’origine une ambition solide autour du triptyque métier, compétences, certification. La formation est alors devenue un outil essentiel au service d'un plan de développement des compétences pensé et adapté à l'échelle nationale.
Valoriser ces métiers méconnus, révéler et faire reconnaître les compétences, et donner aux salariés une identité professionnelle.
Petit à petit, l’invisible a été rendu visible. Les salariés se sont sentis considérés dans leur rôle même d’utilité sociale. Les acteurs de l’emploi formation ont porté un regard neuf sur ces métiers centrés sur l'humain, exercés aujourd’hui par 1,2 million de salariés auprès de 3,3 millions de particuliers employeurs à domicile.
Éveil, langage et motricité : pour un enfant, tout se joue avant 6 ans. Ces premières années sont primordiales pour son développement psychomoteur et son épanouissement. Elles doivent être synonymes de vigilance et de bienveillance. Un accompagnement personnalisé et attentif par un assistant maternel ou un garde d’enfants est donc précieux.
À la mission éducative et aux soins apportés aux enfants s’ajoutent les aptitudes à gérer des besoins logistiques, à veiller à la sécurité et au confort. Exercer ces métiers, ce n’est pas de la « surveillance ». Véritables soutiens à la parentalité, ces professionnels de confiance déploient de multiples compétences au quotidien :
Par ailleurs, le modèle de l’emploi à domicile entre particuliers nécessite de savoir travailler en autonomie et d'organiser son activité (auprès d’un ou de plusieurs particuliers employeurs), adopter une posture professionnelle et délimiter une frontière avec la sphère privée, ou encore établir une relation de confiance.
Ces professions sont indispensables à l’équilibre de la société et créatrices d’une valeur inestimable : celle de l’investissement dans nos générations futures !
Le lieu d’exercice :
Il accueille les enfants à son domicile ou en maison d’assistants maternels (MAM)
Le droit du travail :
Il est régi par le Code de la Sécurité sociale
La réglementation :
Il doit obtenir un agrément du conseil départemental (PMI) déterminant sa capacité d’accueil
La relation à l’enfant et à la famille :
Accueilli chez un tiers, l’enfant n’évolue pas dans son univers habituel
Le lieu d’exercice :
Il intervient au domicile des parents employeurs
Le droit du travail :
Il relève du Code du travail
La réglementation :
Il n’est pas soumis à un agrément ou une limite quant à la capacité d’accueil
La relation à l’enfant et à la famille :
Il doit s’adapter à l’environnement du particulier employeur
L’employé familial occupe une place essentielle au sein du foyer. Proposer des services personnalisés qui allègent le quotidien des familles : voilà le sens de sa mission. Pour l’accomplir, il doit être observateur et inventif, adopter une posture facilitante auprès de ses particuliers employeurs et instaurer un climat de confiance.
Exercer le métier d’employé familial requiert un ensemble solide de compétences, qui couvrent un spectre plus large que l’entretien du domicile. Il s’agit d’avoir un sens aigu des relations humaines et des responsabilités, de savoir prendre des initiatives tout en respectant les consignes, et de veiller à la sécurité et au confort de tous.
Ce professionnel intervient seul ou en présence des membres du foyer, dont la nature diffère selon l’employeur : ménages avec ou sans enfant, familles monoparentales, seniors, adultes isolés. Polyvalent, il peut être amené à :
Bien que méconnu, ce métier incarne une très grande richesse professionnelle et humaine : l’employé familial aide les particuliers employeurs, notamment les femmes, à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
En déléguant les tâches du quotidien à des salariés dont c’est le métier, les familles améliorent la qualité du temps passé ensemble. Ils peuvent également aider à mieux profiter de la retraite, ou encore permettre d’envisager de vieillir à domicile. C’est un précieux soutien.
Lien social, bien-être, convivialité : être assistant de vie, c’est contribuer activement à l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Exercer ce métier, c’est être capable de :
Grâce à leur vigilance et leurs compétences, ces professionnels jouent par ailleurs un rôle clé dans la prévention des risques et la sécurité des plus vulnérables. Leur présence permet d’alerter les familles ou l’entourage médical sur l’évolution de l’état de santé de la personne accompagnée. Créer un cadre de vie rassurant et sécurisé : c’est le sens de leur mission !
Être assistant de vie est aussi synonyme d’interactions et d’échanges, de relations humaines enrichissantes qui garantissent une meilleure qualité de vie. Ce métier du lien est indispensable à la santé et à la cohésion sociale : il donne la possibilité à des particuliers employeurs en situation de handicap temporaire ou permanent de conserver leur autonomie et il contribue au maintien à domicile des Français qui souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible.
Éveil, langage et motricité : pour un enfant, tout se joue avant 6 ans. Ces premières années sont primordiales pour son développement psychomoteur et son épanouissement. Elles doivent être synonymes de vigilance et de bienveillance. Un accompagnement personnalisé et attentif par un assistant maternel ou un garde d’enfants est donc précieux.
À la mission éducative et aux soins apportés aux enfants s’ajoutent les aptitudes à gérer des besoins logistiques, à veiller à la sécurité et au confort. Exercer ces métiers, ce n’est pas de la « surveillance ». Véritables soutiens à la parentalité, ces professionnels de confiance déploient de multiples compétences au quotidien :
Par ailleurs, le modèle de l’emploi à domicile entre particuliers nécessite de savoir travailler en autonomie et d'organiser son activité (auprès d’un ou de plusieurs particuliers employeurs), adopter une posture professionnelle et délimiter une frontière avec la sphère privée, ou encore établir une relation de confiance.
Ces professions sont indispensables à l’équilibre de la société et créatrices d’une valeur inestimable : celle de l’investissement dans nos générations futures !
Le lieu d’exercice :
Il accueille les enfants à son domicile ou en maison d’assistants maternels (MAM)
Le droit du travail :
Il est régi par le Code de la Sécurité sociale
La réglementation :
Il doit obtenir un agrément du conseil départemental (PMI) déterminant sa capacité d’accueil
La relation à l’enfant et à la famille :
Accueilli chez un tiers, l’enfant n’évolue pas dans son univers habituel
Le lieu d’exercice :
Il intervient au domicile des parents employeurs
Le droit du travail :
Il relève du Code du travail
La réglementation :
Il n’est pas soumis à un agrément ou une limite quant à la capacité d’accueil
La relation à l’enfant et à la famille :
Il doit s’adapter à l’environnement du particulier employeur
L’employé familial occupe une place essentielle au sein du foyer. Proposer des services personnalisés qui allègent le quotidien des familles : voilà le sens de sa mission. Pour l’accomplir, il doit être observateur et inventif, adopter une posture facilitante auprès de ses particuliers employeurs et instaurer un climat de confiance.
Exercer le métier d’employé familial requiert un ensemble solide de compétences, qui couvrent un spectre plus large que l’entretien du domicile. Il s’agit d’avoir un sens aigu des relations humaines et des responsabilités, de savoir prendre des initiatives tout en respectant les consignes, et de veiller à la sécurité et au confort de tous.
Ce professionnel intervient seul ou en présence des membres du foyer, dont la nature diffère selon l’employeur : ménages avec ou sans enfant, familles monoparentales, seniors, adultes isolés. Polyvalent, il peut être amené à :
Bien que méconnu, ce métier incarne une très grande richesse professionnelle et humaine : l’employé familial aide les particuliers employeurs, notamment les femmes, à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
En déléguant les tâches du quotidien à des salariés dont c’est le métier, les familles améliorent la qualité du temps passé ensemble. Ils peuvent également aider à mieux profiter de la retraite, ou encore permettre d’envisager de vieillir à domicile. C’est un précieux soutien.
Lien social, bien-être, convivialité : être assistant de vie, c’est contribuer activement à l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Exercer ce métier, c’est être capable de :
Grâce à leur vigilance et leurs compétences, ces professionnels jouent par ailleurs un rôle clé dans la prévention des risques et la sécurité des plus vulnérables. Leur présence permet d’alerter les familles ou l’entourage médical sur l’évolution de l’état de santé de la personne accompagnée. Créer un cadre de vie rassurant et sécurisé : c’est le sens de leur mission !
Être assistant de vie est aussi synonyme d’interactions et d’échanges, de relations humaines enrichissantes qui garantissent une meilleure qualité de vie. Ce métier du lien est indispensable à la santé et à la cohésion sociale : il donne la possibilité à des particuliers employeurs en situation de handicap temporaire ou permanent de conserver leur autonomie et il contribue au maintien à domicile des Français qui souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible.